Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 12-03-19 - Ultimo aggiornamento: 12-03-19

Commenti: Bonjour tout le monde. Voici le dernier chapitre de cette fic. Et oui ! Il le faut bien ;) Merci ma Cris et Ramiechan pour vos reviews. Elles sont toujours autant appréciées. Je suis heureuse que cette fic vous ai plu et j'espère que vous aimerez ce dernier chapitre que voici ^_^ ~Cat~

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Chapitre 7  

Le lendemain matin, lorsque Kaori se réveilla, elle ne put empêcher un sourire de bonheur apparaître sur les lèvres. Les souvenirs de la nuit passée accentuèrent ce sourire. Elle s'étira mais fut surprise de ne pas trouver Ryô à ses côtés. Elle ouvrit les yeux et réalisa qu'effectivement, il ne trouvait pas là.  

A cette absence, son sourire si brillant s'éteint. Elle s'assit sur le lit, le drap bien serré contre la poitrine. Le souvenir de leur première nuit et surtout ce qui en suivit refit surface en force bien qu'elle refusait d'y croire ; elle n'y pouvait rien. La crainte de revivre ce matin-là, de revivre ce cauchemar, était présente et l'absence de Ryô augmentait cette crainte à chaque seconde.  

Elle se leva et enroulée du drap, après avoir pris une profonde respiration, elle se dirigea vers la sortie de la chambre. Elle gagna le bas des escaliers. Ryô n'était pas là. Les secondes qu'elle vivait lui parurent une éternité. Elle se refusait à le croire mais peut-être que Ryô avait de nouveau changer d'avis ? Peut-être qu'elle n'aurait pas dû lui faire confiance ? Peut-être - Ses pensées noires furent interrompues quand elle vit Ryô sortir de la cuisine, portant un plateau bien garni.  

Elle soupira de soulagement. Ignorant comment ses jambes arrivaient encore à la porter.  

Quand Ryô sortit tout sourire de la cuisine, il fut surpris de voir que Kaori se trouver là. Lui qui voulait lui faire la surprise d'un petit déjeuner au lit. Son sourire disparu quand il vit la pâleur de Kaori.  

Il posa de suite le plateau sur la table de la salle à manger pour aller en direction de son ange qui semblait si troublée.  

- Kaori, il la prit dans ses bras. Mais tu trembles ?  

- Ce n'est rien, juste... Ce n'est rien. C'est idiot.  

A ses paroles, Ryô réalisa ce qu'elle avait dû s'imaginer. Après tout, elle n'avait pas vraiment tort au vu de ce qu'il lui avait fait. Quel idiot ! Pensa-t-il.  

- Je suis désolée, ma chérie. Je ne suis qu'un idiot ! Je voulais juste - tu dormais si profondément que j'ai pensé que je pourrais nous préparer un petit déjeuner et le prendre au lit.  

Tout en lui parlant, pour la rassurer encore plus, il lui caressait le dos tendrement.  

- C'est rien, Ryô, c'est juste que pendant un moment j'ai cru... C'est stupide de ma part d'avoir pensé que... Je sais bien que non, c'est juste.  

- Kaori, ce n'est pas stupide et au vu de ce que je t'ai fait tu as toutes les raisons de douter et d'avoir peur. Jamais plus je ne te referai souffrir. Je te le jure. Jamais plus je ne te ferai revivre cela. Je préférerais mourir que de te faire subir cela à nouveau.  

- Ne dis pas cela !  

- C'est pourtant vrai. Kaori, tu m'as donné cette ultime chance et je n'ai aucune intention de faire quoi que ce soit pour la gâcher.  

Il la serra contre lui et déposa un délicat baiser dans les cheveux de la jeune femme.  

Toutes les craintes de Kaori disparurent à tout jamais pas les simples et tendres mots et gestes de Ryô.  

Ryô, l'homme qu'elle savait être son seul et unique amour.  

Au bout de quelques minutes, Kaori s'écarta un peu de lui et tout en le regardant amoureusement  

- Et si nous allions le prendre ce petit déjeuner ?  

A sa question, qu'il trouva un peu malicieuse, il hocha de la tête,  

- Je trouve que cette une excellente idée.  

Kaori se dirigea donc vers les escaliers et Ryô la suivit de près après avoir pris le plateau. Il crut le renverser quand Kaori stoppa net juste devant lui.  

Elle se retourna,  

- Dis-moi Ryô, j'ai rêvé où tu m'as appelé "ma chérie" tout à l'heure ?  

Ryô fit une chose que Kaori aurait juré ne jamais voir chez lui.  

Il se mit à légèrement rougir mais il ne détourna pas la tête, et avec une certaine émotion dans la voix, il lui répondit qu'elle n'avait pas rêvé.  

- J'aime bien. Puis elle se retourna pour continuer sa marche en direction de la chambre qui était devenue leur chambre. Sans s'arrêter, elle faillit cette fois-ci le faire tomber quand il l'entendit,  

- J'aime bien aussi quand tu m'appelles mon ange.  

Ryô s'arrêta un court instant, juste assez pour esquisser un sourire de contentement sur les lèvres.  

Kaori arrivait toujours à le surprendre et elle avait raison, elle savait vraiment tout de lui.  

Il reprit son chemin vers leur chambre conscient que leur petit déjeuner allait certainement attendre au vu de l'attitude assez provocatrice de Kaori à son égard. Inutile de préciser que cette pensée ne le dérangea en aucune façon. Bien au contraire.  

Les mois s'écoulèrent paisiblement pour le couple City Hunter. Kaori et Mari étaient devenues de véritables amies, leur grossesse et ce qu'elles partageaient les avait aidées mais même sans ce point commun, Kaori était persuadée qu'elles seraient devenues amies. D'ailleurs, Mari et Hiroshi étaient devenus aussi amis avec tout le reste de la bande ou plutôt la famille City Hunter.  

Néanmoins, Miki ne cachait pas une certaine jalousie que Kaori puisse partager avec une autre un tel évènement. Falcon évitait le sujet à chaque fois et fuyait littéralement quand il voyait Kaori apparaître dans le café. Même si Kaori était nettement plus avancée dans sa grossesse, Miki fut naturellement ravie quand elle appris qu'elle aussi était enceinte ; non seulement cela, mais aussi de savoir qu'elle allait partager cela avec Kazue qui, elle aussi venait d'apprendre cette nouvelle. Si Falcon avait plutôt bien appris la nouvelle - il était resté debout, lui ! - , Mick s'était légèrement trouvé mal. Ryô ne pouvait pas s'empêcher de lui le rappeler chaque fois qu'il le pouvait.  

Ryô, lui, rayonnait de joie et de bonheur. Il était aux petits soins pour Kaori et très très très présent. Kaori appréciait sa présence et son application dans la grossesse mais elle mentirait si par moment elle avait envie d'être un peu seule. Ou bien, entre filles. Cependant la jeune future maman s'était rendue à l'évidence, cela était impossible !  

Surtout en voyant les réactions protectrices que Falcon et Mick avaient eux aussi envers leur femme respective. Même Hiroshi dégageait une telle protection envers Mari.  

Kaori s'était donc faite une raison.  

- Tu n'as plus faim ? Tu es sûre que ça va, tu n'as presque pas touché à ton dîner.  

Kaori sortit de ses pensées en entendant Ryô. Comme à chaque fois, elle se demanda pendant une seconde si elle avait bien entendu. Elle cligna des yeux,  

- Ryô, je t'assure que je vais bien et que j'ai assez mangé.  

- Tu en es vraiment sûre, regarde, tu n'as presque pas touché à ton assiette, lui répondit-il sur un ton inquiet.  

- Ryô, c'est parce que c'est ma deuxième assiette gargantuesque. D'ailleurs, j'aimerais vraiment savoir où tu as bien pu trouvé des assiettes aussi grandes ! Elles font la moitié de la table !  

- Tu exagères. Elles ne sont pas aussi grandes. Je l'admets un peu plus grandes que celles qu'on avait mais c'est tout.  

Kaori regarda son assiette de droite à gauche puis regarda Ryô.  

- Bon d'accord, tu as raison, Kaori, elles sont peut-être un peu grandes.  

C'est ainsi que City Hunter vivait dorénavant. Bien sûr, ils acceptaient toujours des affaires avec quelques changements notables. Ryô ne tentait plus rien avec leurs clientes et ils n'étaient plus seuls. City Hunter n'était plus et avait été remplacé par CH & Co., même si Mick n'avait pas trop apprécié être le & Co... Après tout, City Hunter était presque une marque déposée et surtout connue. Néanmoins, Mick avait prévenu Ryô que s'ils allaient habiter un jour aux USA, cela deviendrait Angel & Co.  

Ryô avait regardé Falcon qui avait haussé les épaules tout en essuyant son éternelle assiette.  

- D'accord, si cela te fait plaisir. Ryô lui accorda cette utopique idée.  

Mick avait hoché frénétiquement de la tête, satisfait de ce qu'il avait obtenu.  

Les jours continuèrent donc de passer paisiblement pour toute la famille City Hunter jusqu'au jour...  

- Ryô, ça va ?  

- Je suis prêt. Je suis prêt.  

Mick regardait son ami d'un air un peu inquiet.  

Il fut soulagé de voir Miki et Falcon arriver.  

- Ça va, Ryô ? demanda Miki.  

- Je suis prêt.  

Falcon et elle se tournèrent vers Mick qui haussa les épaules,  

- Il est en boucle depuis que nous sommes arrivés. Les fils ont dû se toucher.  

Miki se moqua de lui,  

- Tu riras moins quand ce sera ton tour. Vu ta réaction quand Kazue t'a annoncé qu'elle était enceinte.  

Mick déglutit à ce souvenir puis dans un rire frénétique,  

- Pas de problème ! Je serai prêt. Je serai prêt.  

Falcon grogna légèrement tout en pensant, *Maintenant, il y en a deux ! A croire qu'ils sont vraiment jumeaux !*  

Miki secoua les mains devant les deux nettoyeurs qui ne cessaient de répéter pour l'un, Je suis prêt et pour l'autre, Pas de problème ! Je serai prêt.  

Elle abandonna puis regarda son mari. Elle fut soulagée qu'au moins lui ne semblait pas aussi perturber comme ces deux là.  

Falcon ne dit rien mais intérieurement il n'en menait pas large non plus. Au fond, ils les comprenaient. Ils avaient beau être des anciens guérilleros ils n'en étaient pas moins des hommes avant tout. Leur femme leur avait bien rappelé ce fait ! Après tout, il suffisait de le voir, lui, avec un chat...  

C'est dans cette atmosphère quelque peu étrange que Saeko suivie de sa soeur arrivèrent, suivies de près par Mari et d'Hiroshi qui portait dans les bras leur petit Yoichi né deux mois auparavant.  

- Alors, s'enquièrent les nouveaux venus.  

Miki fit un signe de tête en direction de Ryô et de Mick. Saeko et Reika secouèrent la tête tout en levant les yeux au ciel, Mari sourit, cela lui rappela quelques souvenirs récents. Quant à Hiroshi, il s'abstint de tout commentaire. Il était passé par là mais au fond, il sourit intérieurement. Il ne manquerait pas de rappeler à Ryô et Mick ce moment mémorable surtout vu comment les deux compères ne cessaient de lui rappeler comment il avait paniqué à l'accouchement de sa femme.  

Finalement, Doc appela Ryô. Il était temps. Kaori était suffisamment occupée, il pouvait venir la rejoindre.  

Ryô et Mick sortirent de leur torpeur mutuelle à la voix de Doc.  

- Bonne chance, mon pote, Mick lui donna une tape dans le dos.  

Quand Ryô eut quitté la pièce, tous le regardèrent,  

- Disons que, vous connaissez Kaori. Ryô voulait rester avec elle mais vu qu'elle n'arrêtait pas de lui lancer des massues, Doc a préféré pour leur bien à tous de le faire sortir.  

Un "Ah ! D'accord" général se fit entendre comme si ce qu'ils venaient d'entendre était tout à fait normal.  

L'accouchement de Kaori se passa assez rapidement après cela et c'est un Ryô tout sourire et empli de bonheur qui réapparut devant leurs amis.  

- C'est une fille ! Elles vont bien toutes les deux. C'est une fille.  

Tous le congratulèrent sans oublier qu'il devrait surtout féliciter Kaori de leur part, après tout, lui n'avait pas fait grand chose.  

Ryô hocha frénétiquement de la tête avant de repartir rejoindre Kaori.  

Sept jours étaient passés depuis l'accouchement de Kaori. Le moment était donc presque venu pour les heureux parents de donner un prénom à leur fille adorée.  

Quand Kaori exprima le souhait de respecter un peu la tradition japonaise au moins pour la cérémonie du prénom, Ryô ne s'y était pas opposé. Au contraire, il trouva que cela était une bonne idée et ce même pour lui. Kaori continuait de lui donner des bases, des fondations qui faisaient de lui, non seulement un homme mais aussi un mari, même s'il ne pouvait pas l'épouser ce qui importait peu à Kaori en réalité, et un père meilleur.  

Ainsi, ils avaient attendu l'oshichiya, la septième nuit après la naissance.  

Kaori tenait surtout à cette cérémonie car même sans existence légale, Ryô pouvait avoir là un rôle grâce à cette célébration.  

Quant aux autres cérémonies, ils verraient.  

Tous les amis du couple étaient réunis. Cela avait donné quelques idées à Kazue mais aussi à Miki.  

Quant à Mari et Hiroshi, qui étaient tous deux japonais et ayant reçu une éducation japonaise, la question ne s'était pas posée. En fait, c'est en assistant à leur oshichiya que Ryô avait vu cette lueur dans les yeux de Kaori. La connaissant, il sut de suite et c'est lui qui lança le sujet. Il ne s'était pas trompé. Elle le souhaitait vraiment... Pour lui.  

City Hunter étant City Hunter, on ne peut pas dire qu'ils allaient scrupuleusement respecter la cérémonie. Kaori tenait à y participer.  

Lors du dîner, ce fut donc avec joie et fierté qu'ils présentèrent leur fille, Xiang-ying.  

A ce moment précis, tous en étaient convaincus, l'avenir pour tous les membres de la famille City Hunter se présentait sous des cieux plus que radieux.  

Fin  

Le 07 mars 2019  

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